Du cash

présente

Des choses que vous ne saviez pas sur l’argent

Dans la plupart de nos jeux de rôles, il est question d’argent. Il prend bien des formes, mais il est presque toujours présent. On dirait que parfois il sert à compter les points. Cette étrange chose que nous appelons monnaie n’a finalement cette forme que depuis peu de temps, et elle est déjà en train de se transformer. Si on examine les différents aspects de l’argent au cours de l’Histoire, cela peut nous aider à mieux comprendre le type de ressources dont nos personnages disposent, et comment cela modifie certains pans de leurs univers.

Au moment où j’écris [en 2002], une économie souterraine voit le jour en Argentine. Un papier nommé le credito (je ne suis pas sûr de l’orthographe) surpasse le peso en importance (1). La population et les médias appellent cela une économie de troc, mais il ne s’agit pas de ça. C’est le développement d’une monnaie concurrentielle, d’argent liquide d’un genre, soutenue par des intérêts privés, non gouvernementaux. Ce n’est même pas quelque chose de nouveau – mais nous y reviendrons.

Bien sûr, le troc est l’un des principes de base de l’économie. Je veux ce que vous avez, j’ai ce que vous voulez. On peut s’entendre pour échanger tant de ce que j’ai contre tant de ce que vous avez et nous voilà satisfaits. Si ce que j’ai s’avère être du pain et que vous avez du caviar, vous pourrez probablement recevoir beaucoup de pain contre un tout petit peu de caviar. Même si je ne veux pas de votre caviar, d’autres en voudront, et seront prêts à en donner bien plus qu’un peu de pain.

Mais le troc a ses défauts. Aujourd’hui j’apporte mes fromages au marché pour les échanger contre du tissu et faire des vêtements ; mais le tisserand n’a pas besoin de fromage cette semaine, il aurait préféré que j’apporte des œufs. Peut-être qu’il pourrait prendre mon fromage contre son tissu et l’échanger ensuite contre des œufs. Sauf que les possesseurs d’œufs auront sans doute tendance à rechercher du tissu plutôt que du fromage. Alors à moins que je ne sois prêt à donner beaucoup de fromage pour son étoffe, il ne fera pas affaire avec moi. J’aurais dû apporter mes œufs. Qui aurait pu le deviner ?

Inspi du traducteur : Pour surprendre vos joueurs, projetez-les dans un univers qui repose sur le troc (voyage dans le passé, dans un futur post-apo, en prison, au cœur d’une catastrophe…). La plus banale des missions se transforme rapidement en véritable casse-tête

La monnaie est la réponse à ce problème. Ce n’est qu’un article de troc, mais tout le monde s’accorde sur la valeur de cette chose. C’est plus facile à transporter qu’un stock complet de marchandises. Maintenant je vends mon fromage pour quelques shekels [Le shekel ou sicle fut la monnaie utilisée en Mésopotamie (NdT)], puis j’utilise ces shekels auprès du tisserand pour acheter mon tissu, et celui-ci peut les utiliser à son tour pour acheter des œufs.

Mais pour convaincre les gens d’utiliser la monnaie, elle doit avoir une valeur. Ainsi le shekel était autrefois fait de métal précieux. Il n’avait de valeur non parce que c’était une pièce de monnaie, mais parce que c’était une pièce d’or (ou d’argent). Sa valeur n’était pas une inscription sur ses faces, mais équivalait littéralement à son poids en or.

Comme la valeur d’une pièce dépendait de son poids, les commerçants utilisaient des balances. La balance à plateaux, du même type que celle que tient la Justice aveugle [dans ses représentations datant la Renaissance, celles avec l'épée et parfois un bandeau sur les yeux (NdT)]. Mettons que je sois le commerçant : je mettais mes poids d’un côté tandis que l’acheteur empilait les shekels sur l’autre plateau jusqu’à l’équilibre, mon prix était alors atteint. Le shekel, en fait, n’était pas une pièce à l’origine mais une unité de poids (mesurée comme une masse, mais personne ne connaissait la différence). C’était pratique d’avoir des pièces de “un” shekel, mais l’important restait de mettre trois shekels d’or ou d’argent sur la balance.

Puisque le poids du shekel était standardisé, mais que celui des pièces variait, on ne savait jamais si nos pièces faisaient le bon poids. C’était une occasion de tricher pour les commerçants peu scrupuleux. La plupart possédaient deux jeux de poids – un pour les shekels que vous deviez payer, l’autre pour les shekels qu’ils vous devaient.

La solution à ce problème consistait à certifier les pièces. Ainsi, le denier romain était une pièce de métal précieux, pesée avec précision et frappée du portrait de l’empereur sur une face et d’une autre image sur l’envers. Les estampilles étaient difficiles à reproduire à l’époque, on pouvait donc avoir confiance dans le poids du denier. Il devenait possible de payer le marchand sans s’inquiéter de la justesse de sa balance.

Mais si vous étiez radin, vous pouviez littéralement gratter quelques centimes. Les premières pièces étaient ainsi susceptibles d’être rognées. Les ciseleurs rabotaient les tranches des pièces, les rendant plus légères sans abîmer les frappes sur leurs faces. Le vendeur recevait alors des pièces certifiées qui valaient en réalité moins que leur valeur faciale, tandis que l’acheteur empochait la différence. C’est pour [éviter et détecter cela que les fabricants de monnaies ont gravé des] stries sur les tranches des pièces de 10, 25 et 50 cents américains ou sur les vieux dollars d’argent ; un rappel du temps où toutes ces pièces étaient encore fabriquées en métal précieux (ce qui remonte à moins de cinquante ans). Les nouvelles pièces américaines n’ont pas de stries car elles n’ont jamais été fabriquées avec des métaux de valeur. Malgré le battage autour du dollar “d’or” Sacagawea (2), il n’y a pas la moindre trace d’or dedans. La pièce n’est même pas plaquée or. Une fois de plus, nous n’en sommes pas encore là. Il y a également une raison pour laquelle il n’y a pas d’encoches sur les nickels [pièces de 5 cents (NdT)] ou les pennies [1 cent (NdT)]. Nous y reviendrons aussi.

Inspi du traducteur : Les techniques de contrefaçon exposées sont autant d’inspirations pour des aventures dans un univers médiéval-fantastique. Les personnages peuvent ainsi être mandatés pour contrôler les poids, ou défaire un réseau de faux-monnayeurs ; ou mieux, ils peuvent en être victimes, ayant vendu leurs trésors contre de la monnaie de singe, et voudront se venger

Au fil du temps, les Espagnols ont décidé de profiter du fait que les pièces étaient fabriquées de matière précieuse, et ont créé le doublon. Cette pièce d’or était “prédécoupée”. Il devenait possible de la couper en deux, puis en quatre et enfin en huit. Cela lui valut le surnom de pièces de huit, car vous pouviez facilement découper une pièce en huit parties égales (3).

Chacune de ces parties valait un bit, ce qui explique que le quart de dollar (pièce de 25 cents) est encore appelé two bits [également utilisé comme expression pour désigner une chose de pacotille, de peu de valeur (NdT)]. De là vient aussi le principe de rendre la monnaie. On remplaçait le doublon par sa valeur en bits et on en rendait une partie à l’acheteur. Avant cela, il n’était pas possible de faire le change.

NdT : Toutes ces pièces – voilà un peu de couleurs à donner à vos parties de Pavillon Noir, Secrets de la 7e mer, et au JdR de western… Si les pirates des Caraïbes trouvent un coffre plein de kopeks, les fondront-ils pour leur métal ou bien trouveront-ils un changeur ? Et pensez à ces westerns où les héros chassent un trésor d’un million de dollars… confédérés.

Néanmoins, transporter toute cette monnaie restait difficile pour les plus fortunés, particulièrement pour des transactions importantes comme l’achat de terres. L’argent pouvait se voler et, même bien protégé, il restait terriblement lourd à transporter. Voilà pourquoi les banques (qui existent depuis presqu’aussi longtemps que l’argent) ont inventé le papier-monnaie. Non, les gouvernements n’en sont pas à l’origine.

Á l’époque de Thomas Jefferson, il existait déjà des banques en Amérique qui imprimaient leur monnaie. Pas comme celle que nous connaissons cependant : il s’agissait au départ de lettres de crédit. Par une lettre de crédit, une banque attestait la présence de votre argent chez elle, et qu’elle rembourserait tout chèque signé de votre main, dans la limite d’une montant défini. N’avez-vous jamais eu envie d’avoir un de ces papiers quand vous étiez au centre commercial ? L’argent changeait ainsi de main par l’encaissement d’un chèque, que le vendeur pouvait amener à la banque pour réclamer la somme correspondante en or et en argent, habituellement pour la transférer auprès de sa propre banque ou bien sur son compte dans le même établissement. Votre argent était donc sauf, tant que personne ne vous arnaquait ou ne vous forçait à signer les documents capables de vous en priver (ce qui était hors de portée du bandit commun) et vous restiez libre de le dépenser.

Mais les banques ne se sont pas arrêtées là. Elles ont commencé à produire des lettres de crédit négociables, des morceaux de papier certifiant que la banque paierait, à la demande, la quantité d’argent stipulée dessus. Cela impliquait que la banque possède dans ses coffres assez d’or et d’argent pour garantir chaque dollar imprimé. Les gouvernements s’y sont mis également, il y avait donc souvent plusieurs sortes de monnaie en circulation. Cela engendrait de la confusion : vous ne pouviez jamais savoir quel commerçant accepterait quelle monnaie, ou si les billets donnés par votre client étaient authentiques. Les billets des banques ou des gouvernements pouvaient présenter des motifs, des couleurs ou des noms différents ; rien n’était standardisé. Aux États-Unis, le portrait de Georges Washington orna rapidement les billets de un dollar, et celui de Thomas Jefferson celui des billets de deux. Les billets de trois dollars arboraient beaucoup de visages, mais le plus populaire était celui du Père Noël.

Inspi du traducteur : Dans un univers médiéval-fantastique, il est probable que les personnages blindés de thunes utilisent de telles lettres de crédit. C’est bien pratique s’ils doivent voyager. Que se passerait-il si la banque ou le comptoir dans leur pays de destination faisait faillite parce qu’elle émettait beaucoup plus de billets qu’elle n’a d’actifs – un peu comme la banque de Law – et que toutes leurs lettres ne valaient même plus le papier sur lequel elles sont imprimées ?

C’est dans cette conjoncture que se trouvait l’Argentine en 2002. Le peso s’effondrait plus vite que le gouvernement ne pouvait l’imprimer, et les gens ont eu peur de l’utiliser. Une économie de troc s’est développée, biens contre biens, s’échangeant lors de marchés de rue. À mesure que ces marchés devenaient de mieux en mieux implantés, et pour simplifier les échanges, on commença à voir émerger des creditos. Ce sont des feuilles de papier imprimées qui indiquent que le porteur a injecté des biens dans le système, l’autorisant donc à recevoir des marchandises en retour. Tandis que le principe se généralisait, les gens commencèrent à vendre des services contre des creditos. Chaque marché avait son propre format, mais beaucoup commençaient par honorer les notes des uns et des autres. Les commerçants extérieurs à ces marchés se mirent à accepter les creditos contre des biens et des services. Un organe de régulation privé fut créé par les marchés afin de contrôler les quantités de creditos émises (pour prévenir l’inflation) et dépister la contrefaçon. La monnaie du gouvernement avait échoué ; le marché créa donc sa propre monnaie.

Dans la deuxième moitié du siècle dernier, la monnaie prit un nouveau virage. Les petites pièces, autrefois réellement de l'argent” puisque fabriquées à partir d’argent, coûtèrent plus cher à fabriquer que leur valeur faciale. L’inflation des prix de l’or et de l’argent rendit extrêmement difficile de maintenir une cohérence raisonnable entre le prix du pain et la valeur de l’argent servant à l’acheter. Le lien était coupé. Les dollars ne valaient plus un poids fixe d’or à Fort Knox, on ne distribua plus de certificats d’argent. Les pièces étaient dorénavant faites de cuivre, finement plaquées d’argent pour l’aspect. Curieusement, les pièces qui ne sont plus faites d’argent sont toujours distinguées par la loi des pièces qui ne l’ont jamais été. Légalement, les nickels et les pennies nickel ne sont pas de la monnaie. Elles servent à rendre la monnaie (change). Quelle différence ?

Avez-vous essayé de payer quelque chose [aux États-Unis] avec des poignées de pennies ? Devinez quoi : les commerçants ne sont pas tenus de les accepter car il ne s’agit pas de monnaie. Personne n’est obligé d’accepter des pièces de 1 ou 5 cents pour un total supérieur à 17 ou 18 cents (4). Historiquement ces petites pièces n’avaient pour valeur que celle que les conventions leur donnaient. Aujourd’hui, toutes les pièces ont une valeur, fixée par consensus – elles valent quelque chose uniquement parce que tout le monde s’accorde sur ce fait. Et peut-être cet état de fait est-il progressivement en train de disparaître.

Le crédit a toujours accompagné la société humaine, sous une forme ou l’autre. Par définition, avoir du crédit signifie que vous disposez d’un patrimoine en valeur, même si vous ne possédez pas cet argent à ce moment-là. Si je dépose mille dollars à la banque, je suis crédité de mille de dollars à mon nom. Si j’emprunte mille dollars à cette banque, on me crédite d’un millier de dollars qu’elle s’attend que je rembourse. Le côté intéressant, c’est que si je fais les deux, je dispose de ce millier de dollars deux fois. J’en dispose, car les registres de la banque stipulent qu’ils m’appartiennent, et parce que la banque me les a prêtés. J’ai doublé la mise. J’ai deux mille dollars, mille que j’ai déposés et mille que l’a banque m’a remis, même s’il s’agit de mon propre argent. Bien sûr, je dois mille plus les intérêts, mais ils m’en doivent aussi mille plus les intérêts [sur le compte courant, ou le livret A].

De son côté, la banque dispose des mille dollars que j’ai déposés plus mille dollars que je leurs dois, soit deux mille dollars aussi. Donc quand je donne mille dollars et que j’en emprunte autant, nous avons chacun deux mille dollars, soit quatre mille au total.

Le crédit démultiplie la quantité d’argent disponible, car chaque dollar peut être possédé par plusieurs personnes à la fois, et plutôt deux fois qu’une. Un sophisme ? Dans un sens, c’en est un. Mais c’est un sophisme bien réel. Si ma banque emprunte à une autre banque, elle peut présenter comme actifs à la fois les milles dollars déposés sur mon compte et ceux que j’ai empruntés. Si je veux faire quelque chose de mon argent, je peux de la même manière faire valoir les mille dollars que j’ai empruntés plus ceux qui sont à la banque. Le crédit peut faire des choses incroyables pour la quantité d’argent en circulation. Et si vous gardez à l’esprit qu’en Argentine le problème est que l’État imprime joyeusement plus de monnaie que le pays ne peut en garantir [en richesse] sous forme de biens et de services, vous commencerez à comprendre pourquoi le gouvernement a intérêt à déterminer… les taux d’intérêts pour contrôler la quantité d’argent qui circule.

Inspi du traducteur : Pour les banques comme pour les gouvernements, il faut parfois payer ses dettes. Á quoi seraient prêts les gens au pouvoir pour trouver vite des liquidités et pouvoir honorer la prochaine échéance qui arrive dans quelques jours ? Un thème pour votre prochaine campagne ? Et si vous promouviez trésoriers les personnages-joueurs, qu’inventeront-ils ?

L’existence même du crédit commence à rendre les espèces superflues. Lorsque j’étais au lycée, je me rappelle avoir expliqué à mon père que dans le futur, il y aurait des cartes pour payer nos achats directement à partir de nos comptes en banque. Sa réaction fut que personne ne voudrait d’une telle chose, que ce serait un retour en arrière par rapport à ce qui existait déjà ; il pouvait déjà acheter des choses avec ses cartes et choisir de payer avec son prochain salaire (5). Aujourd’hui, j’ai une telle carte. Les paiements de Gaming Outpost sont transférés électroniquement par PayPal de leur compte au mien, jusqu’à mon compte en banque. Ma femme pourrait voir ses chèques déposés automatiquement sur son compte (ce n’est pas encore le cas, mais elle voudrait, pour des raisons pratiques, que ça change). Ma carte est acceptée dans toutes les épiceries et stations service que je fréquente ; plusieurs fast-foods, des pizzerias et la plupart des café-restaurants la prennent également. Je peux l’utiliser au drugstore pour acheter des bricoles à toute heure. Même l’épicerie au coin de la rue l’accepte. J’ai rarement besoin de liquide. J’ai horreur de ça : c’est trop facile à dépenser. Comme me disait un ami vingt ans plus tôt à propos des bons alimentaires, "[ça ressemble à des billets de Monopoly], ça ne ressemble pas à de l’argent". Mais c’est le futur.

Le gouvernement a investi d’énormes sommes pour créer une nouvelle génération de billets de dollars américains pour les rendre plus difficiles à contrefaire. Une grande partie fut affectée à l’amélioration du papier. On ajouta des bandes et des images en filigrane, mais les faux-monnayeurs ont vite trouvé une manière pour duper la plupart des gens : ils décoloraient les billets de cinq dollars et réimprimaient des billets de cinquante dessus. Bien sûr, vous pourriez vérifier en regardant les micro-impressions sur les bandes, mais qui le fait ? Les technologies pour copier l’argent ont toujours suivi les technologies pour les imprimer. Aucune monnaie n’est impossible à reproduire. Elles seront certainement progressivement supprimées.

Dans un futur proche, l’argent n’existera plus que dans le système. Les crédits dont vous disposerez seront enregistrés sur votre compte ; même le livreur de journaux sera payé comme cela, probablement par un système automatique de prélèvement. Beaucoup d’entre nous payent déjà leur abonnement Internet de cette façon (reste-t-il encore quelqu’un qui ne le fait pas comme cela ? Ou bien étais-je le dernier irréductible ?). Les espèces ne vaudront plus rien. Mais l’argent y survivra.

Inspiration du Traducteur : nous sommes dans le futur. Il n’y a donc plus d’argent, plus que des transferts électroniques de compte à compte. Maintenant, un hacker ennemi a piraté les comptes des PJ. Ou le Gouvernement les a gelés. Ou les PJ ne peuvent utiliser leurs nuyens car chaque utilisation est tracée. On est en plein thriller. Les persos reviendront-ils au troc ?

La semaine prochaine, quelque chose de différent.

Article original (sur archive.org) : Cash

(1) NdT : Plus d’informations sur les clubs de troc. Aujourd’hui ce système est sur le déclin. [Retour]

(2) NdT : Sacagawea (ou Sacajamea) est une indienne de la tribu Shoshones qui servit de guide et d’interprète à l’expédition Lewis et Clark en 1804 et contribua grandement à son succès. Un dollar à son effigie est frappé depuis 2000. [Retour]

(3) NdT : D’après nos recherches, un doublon valait en fait 4 pièces de 8 vers le XVIIe-XVIIIe siècle. Les Espagnols n’ont pas découpé la “pièce de 8” reals. Ce sont les colonies anglaises qui l’ont fait plus tardivement pour favoriser le commerce avec des plus petites unités. La pièce de 8 était tellement commune que le dollar américain fut créé en 1792 avec le même grammage d’argent ; enfin “le dollar américain, le dollar espagnol et le peso d’argent mexicain circulèrent côte à côte aux États-Unis ; les deux derniers eurent encore cours jusqu’en 1857″. Cf. ce lien (wiki en) pour l’histoire de l’étrange naissance de la monnaie dominante. [Retour]

(4) NdT : En France, un commerçant peut refuser de recevoir plus de 50 exemplaires de la même pièce, ou bien si le montant dépasse les 3000 euros. [Retour]

(5) NdT : Historiquement, les cartes de crédit – avec paiement à la fin du mois – sont plus anciennes que les cartes avec paiement comptant. [Retour]

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Pour aller plus loin… panneau-4C

Cet article est réuni avec d'autres dans l'e-book n°24 : Peindre un univers fictif réaliste - pour concevoir un univers logique sans tomber dans la reconstitution historique

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