Le Royaume de la Farine
© 2004 Juhana Pettersson
NdT : quand les rôlistes et les GNistes traditionnels des pays nordiques entendent parler de GN expérimentaux ou Freeform, ils s’esclaffent « ah oui, les tarés qui se mettent en sous-vêtements dans la farine ! ». Il était donc nécessaire d’en savoir plus sur ce GN mythique, ses buts, son organisation. Jugez vous-mêmes.
Quand on organise un Jeu de Rôle Grandeur Nature, une des choses les plus difficiles est de ne pas savoir ce qu'il s'y passe. L'époque où il était possible de se balader hors-jeu dans le GN est révolue ; aujourd'hui, il ne vous reste plus qu'à poser une caméra dans la zone de jeu ou de prendre part au GN. Beaucoup de MJ aiment avoir un petit rôle ou interpréter un PNJ dans leurs propres parties, mais quand je vois les orgas froncer les sourcils quand ils voient leur GN prendre une direction franchement bizarre, je me dis qu'il vaut mieux ne rien savoir avant la fin.
Mardi 16 février 2004, Mike Pohjola et moi-même avons organisé un GN intitulé Luminescence, dans le cadre de A Week in Finland, un programme évènementiel qui précède la convention annuelle Solmukohta (1) autour du GN expérimental. Cette semaine est l'occasion pour les invité·e·s venu·e·s de pays étrangers de participer à des parties créées par des organisateurs finlandais. Cette convention fait le tour des capitales nordiques et la coutume d'organiser des parties de démonstration a été lancée en 2003 à Copenhague, au Danemark.
Cependant, dans les pays nordiques, nous passons le plus clair de notre temps pendant nos conventions à parler de jeux, plutôt qu'à y jouer. Le programme principal de Solmukohta se compose de conférences, de débats, d'ateliers et d’activités de groupe, et la grande nouveauté de A Week In Finland fut d'ajouter de la pratique à la théorie.
Notre emploi du temps était à chier, nous n'avions que trois jours pour préparer le GN, si on inclut le dimanche et le jour où le GN avait lieu. Nous le préparions depuis deux ou trois semaines, mais j'étais en France à ce moment-là ; nous avions pris du retard sur les aspects pratiques. Je suis arrivé en Finlande le vendredi soir. En fait, notre emploi du temps était tellement à chier qu'à la fin, Mike a retenu les joueurs et les joueuses pendant deux heures avec des exercices d'immersion et des explications détaillées, pendant que les organisateurs et moi nous nous bougions le cul pour que la zone de jeu ait l'aspect attendu, que le son fonctionne et que les risques d’incendie soient réduits au minimum. Comme astuce de dernière minute, Mike demanda aux participant·e·s de passer aux toilettes avant de commencer à jouer. Quinze joueurs·euses et un seul WC, cela a permis de gagner un certain temps.
La première fois que j'ai vu nos joueurs et nos joueuses, ce fut quand la partie était terminée car j'avais dû me dépêcher de sortir lorsque Mike avait fait entrer tout le monde, et je n'ai jamais eu un bon aperçu de ce qu'il se passait. La seule ouverture donnant sur l’espace de jeu était une embrasure de porte recouverte par une bâche semi-transparente. Les moments les plus excitants furent entre autres quand les participant·e·s eurent l'air de s'asseoir en même temps et la fois où un gars donna l'impression de se diriger droit vers la bâche. Notre héros était le type grand et mince avec un caleçon blanc, parce qu’il était souvent près de la porte et qu’il nous était possible de voir sa silhouette.
L'emploi du temps ultra serré ne nous avait pas laissé beaucoup de temps pour réfléchir aux détails précis de la partie. Certaines de nos meilleures idées nous étaient venues le matin même.
Farine sensuelle
Luminescence était un GN de trois heures sur une séance de musicothérapie pour un groupe de malades ayant un cancer en phase terminale. Tous les protagonistes jouaient des gens essayant d'accepter leur mort prochaine. Ils tentaient de se soutenir mutuellement, au travers de leur expérience commune d'une mort lente. Le GN se présentait sous le nom de « Grandeur Nature abstrait d'une expérience physique ».
Nos personnages prétirés comportaient beaucoup d’éléments tournant autour du cancer lui-même. Un gars avait un cancer du palais, rendu célèbre par Freud, qui en est mort. Si vous vous faites opérer, vous devrez sans doute vous faire retirer une partie du palais entre la bouche et la fosse nasale. Un tas de choses désagréables en découlent. Il y avait d'autres cancers connus comme celui des intestins et celui de la prostate. Lors de l'écriture des personnages, nous avons essayé d'offrir le plus d'expériences possibles du cancer, de la résignation à la rage, du désespoir à un étrange sentiment d'avoir une raison d'être.
Une des idées centrales était de faire de cette expérience une expérience principalement physique. Au lieu d'une expérience sociale, ce serait une expérience corporelle. Nous avions mis en place des règles pour accentuer cette idée, par exemple les joueurs·euses devaient toucher si possible la personne à laquelle ils ou elles parlaient. La zone de jeu était adaptée pour que le décor permette une expérience physique forte et unique.
La zone de jeu était un sous-sol accueillant des soirées étudiantes. Nous avons isolé 24 mètres carrés avec des bâches en plastique pour délimiter l'espace de jeu. La seule lumière venait d'un gros projecteur vert placé à cinq mètres derrière une des portes obstruées par une bâche. Le sol était recouvert d'une couche de farine d’environ 10 centimètres. Il fallut 800 kilos de farine.
Une autre idée majeure du scénario était de considérer la farine et la zone de jeu comme étant normaux. On éliminait ainsi les discussions sur la farine, sans pertinence pour la partie, mais il était toujours possible d'interagir avec. Nous pensions au départ définir l'environnement comme entièrement hors-jeu, mais l'utilisation de la farine aurait posé problème. Les personnages se seraient alors retrouvés dans une salle de thérapie normale, mais qui dans le monde réel aurait été entièrement différente, créant ainsi un gros décalage entre le monde du personnage et celui du joueur ou de la joueuse.
La règle de la normalité signifiait que les personnages trouvaient cet étrange espace vert avec une couche de farine arrivant aux chevilles aussi normal qu'une salle d'attente dans un hôpital ou que le bureau d'un psychiatre. Ils pouvaient faire des commentaires sur certains détails mais discuter de l'environnement ne servait à rien.
La sensation de la farine est incroyablement agréable. Ce qui m'a donné l'idée de ce projet, c'est une installation par un artiste chinois dont j’ai oublié le nom, que j'avais vue au Palais de Tokyo à Paris en janvier, où le public était invité à marcher pieds nus dans de la farine. C'est une expérience sensuelle d'un autre monde, et ce qui caractérisait absolument notre GN. Lors de la mise en place, tandis que je répandais de la farine au sol, je dus lutter contre l’envie de me déshabiller et me vautrer dedans en oubliant tout le reste.
Pour être sûr que les joueurs·euses puissent tirer le meilleur parti de la farine, nous leur avions demandé de se mettre en sous-vêtements. Plus vous avez de peau dénudée et mieux vous pouvez sentir la farine. Et moins vous avez de lessive à faire après. Beaucoup de personnes se sont senties très mal à l’aise à l'idée de ne porter que leurs sous-vêtements mais apparemment, leur nervosité a disparu une fois dans la chambre de la farine. Après vous être assis·e et vous être roulé·e un peu dedans, vous êtes recouvert·e de blanc et vous avez plutôt l'air bizarrement cool ainsi. Vous ne vous sentez plus nu·e. L'espace de jeu ressemblait à une plage ou un sauna, un endroit où être à moitié nu était naturel.
Une des blagues récurrentes lors de la préparation, c'est que là où d'autres GN se compteraient en nombre de pages écrites, Luminescence se comptait en sacs de vingt kilos. Nous étions trois à transporter les 800 kilos de farine depuis notre voiture vers l'espace de jeu. Mike dit que, contrairement à des GN classiques où on reste assis devant son ordinateur à écrire un truc quelconque, nous avions vraiment le sentiment de faire de l'art parce que nous nous faisions mal au dos sous la charge de travail physique.
En pratique, ce que les joueurs et les joueuses ont fait le plus, c'est s'asseoir dans la farine et discuter. Tous·tes se sont vraiment lâché·e·s, ont fait des batailles de farine, se sont enterré·e·s dedans, se sont mutuellement versé de la farine dessus, en ont mis dans leur bouche [pour le perso qui a le cancer du palais (NdT)] et leurs sous-vêtements. Tous et toutes ont raconté que la farine était très polyvalente comme médium de communication non-verbale et que c'était un outil pour tous types de symbolisme. Ceux qui avaient un cancer de la prostate remplissaient leur slips de farine [la farine glissait le long de leur jambe, comme l’incontinence causée par ce cancer (info de Mike Pohjola – NdT)].
Une des choses les plus poétiques que nous avons entendues venait d’un mec qui s'est allongé dans la farine pendant un long moment. Quand il s'est levé, la forme de son corps était encore visible dans la farine. En la touchant, il avait pu sentir la chaleur laissée par son corps se dissiper tandis que son contact détruisait la fragile image elle-même.
La langue utilisée pendant le GN était l'anglais, puisque nous avions des joueurs·euses de Suède, de Danemark, de Norvège et d'Allemagne. Personne de Finlande, ce qui était un peu déroutant. Vu que beaucoup de personnages parlaient la même langue que celles et ceux qui les incarnaient, il est fort possible que par moments le GN se soit déroulé en suédois ou autre.
La seule vraie structure dans la partie provenait de la musique et les narrations en voix off. Pour la musique, cela allait des compositions minimalistes à l'ambiance froide, à des rythmes relaxants méditerranéens, en passant par des bruits discordante mais doux. Les voix off étaient des extrapolations à demi absurdes sur certains thèmes, faites pour n'être écoutées que d'une oreille. Nous avions deux voix : celle d'un homme - rauque et tout en grognements -, et celle d'une femme, - résignée, presque BCBG avec un accent canadien.
Malgré le côté apparemment abstrait et prétentieux du GN, la farine et les sensations à son contact ont permis d'ancrer celui-ci d'une façon très réaliste.
Pâte
La nuit précédant le GN, je me suis coupé les cheveux très courts. Je fus bien content de l'avoir fait quand je vis Mike qui essayait de se débarrasser de la farine qu'il avait dans les cheveux, qu’il a plutôt longs. La farine s'est transformée en pâte sous la douche. Les participant·e·s ont signalé que de la pâte s'était formée également au niveau des aisselles et de parties intimes qu’on ne précisera pas. Mike n'a réussi à se débarrasser des derniers morceaux que deux ou trois jours après le GN.
Nous étions cinq à nettoyer les lieux et il fallut quatre heures pour pelleter la farine dans les sacs et ramener ces derniers à la voiture, balayer toutes les surfaces, aspirer les murs et les sols, nettoyer les sols et les toilettes. Vu le peu de temps que nous avions pour mettre en place le GN et tous les efforts physiques qu’il a demandé, je peux dire sans me tromper que Luminescence n’a vu le jour que grâce à la bénédiction de nos ami·e·s. Il a fallu revenir le mercredi suivant, le temps que la farine en suspension retombe et que nous puissions la ramasser et nettoyer une nouvelle fois toutes les surfaces.
En repensant à ce que nous avons fait, je pense que notre meilleure idée, sans nous en rendre compte, a été d'utiliser dans un GN une approche du décor qui est courante au théâtre. En principe, l'environnement d'un GN hors-jeu devrait ressembler à ce qu'il est en jeu. Parfois, il nous arrive de devoir imaginer qu'une MJC est en fait un manoir habité par un vampire ou qu'un morceau de carton est une arme à feu. Cependant, l'idéal est que la réalité corresponde parfaitement à la réalité du jeu. Votre GN avec l’équipement représenté par des cartes en carton n'est pas une expression abstraite avant-gardiste ; c'est paresseux, les éléments sont inutiles et sans ambition (2) .
Avec Luminescence, comme presque toujours dans les performances artistiques, le rôle du cadre est de créer une expérience unique et forte, ce qui demande de mettre de côté le réalisme des décors d'intérieur. La règle de la normalité permet cela dans un GN. Au théâtre, des accessoires de scène étranges ou abstraits ne sont pas un problème car les comédien·nes peuvent en discuter en amont avec le metteur en scène ; mais dans un GN, il faut établir une règle simple et claire pour que les joueurs·euses ne soient pas perdu·e·s en jeu.
La dernière performance théâtrale que j'ai vue, avait été quelque temps auparavant à Moscou ; il y avait un grand bateau en bois mobile dont plusieurs morceaux pouvaient être déplacées, comme une construction gothique en Lego. C'était censé être un bateau - c'était assez clair - mais il était sur roues et on l’utilisait en fait plus comme un instrument à percussion. Le cirque de ma mère, le Dance Theatre Hurjaruuth's Winter Circus, utilisait juste des différences de hauteur pour suggérer que certains personnages se trouvaient dans l'espace tandis que d'autres étaient sur Terre. Le plus souvent, une simple porte est suffisante pour différencier une pièce et un extérieur.
Dogville de Lars Von Trier, l’expression abstraite d’un village au cinéma (NdT)
Ce sont des solutions pratiques mais on peut aller encore plus loin, avec un environnement lié directement aux thèmes et à l'expérience du GN, mais qui n’est rien de plus que ce qu’il est, comme nous l'avons fait avec Luminescence. J'ai déjà vu des performances avec des forêts d'ampoules accrochées au plafond ; des voix off qui décrivaient l'espace de la performance pendant cette dernière et hurlaient d’étranges instructions aux artistes ; de la soupe de poisson et des pancakes servis au public pendant le spectacle.
Après la partie, nous avions l'impression d'avoir ouvert fortuitement un grand recueil sur la pratique, l'histoire et les stratégies théâtrales utilisables en GN.
Pour pouvoir utiliser ce genre d’environnement en GN, la clé est de rendre les choses interactives. Avant, je pensais qu’ « abstrait » voulait dire qu'il fallait un espace obscur où des idées « flottaient », si l’on peut dire, fugitivement. Que les pulls noirs à col roulé étaient obligatoires. Mike avait exactement la même vision des choses.
Au contraire, il faut quelque chose de concret, quelque chose avec lequel les joueurs·euses vont pouvoir interagir. La farine a très bien fonctionné car il est possible de faire beaucoup de choses avec. On peut dessiner un cercle autour de soi pour dire qu'on a besoin d'intimité, on peut approcher quelqu'un en déversant doucement de la farine sur lui ou elle.
Si vous voulez faire une partie avec une méthode similaire, il vous faudra trouver un matériau similaire, quelque chose de polyvalent et d'intéressant. Quelque chose qui crée une expérience, qui renforce viscéralement les thèmes du GN. Oubliez le symbolisme et concentrez-vous sur ce que les joueurs·euses feront de vos matériaux et la manière dont ils et elles les ressentiront.
Mon dernier conseil est le suivant : même si l'étrangeté pour elle-même rend votre GN plus intéressant, les choses ne fonctionnent vraiment que si elles servent un objectif. L'expérience individuelle des joueurs·euses est le meilleur point de départ. Restez dans la simplicité.
Durée : 3 heures
Participants : 20
Producteur : Mikko Pervilä
Voix Off : Juhana Pettersson, Mike Pohjola & Samantha Rajasingham
(…)
Une démonstration théorique importante que je voulais faire avec ce GN était au sujet des intrigues. J’avais écrit dans le livre [compilant les conférences] de Solmukohta de cette année-là, pour expliquer que les histoires ne servent à rien dans le GN. Pour le démontrer, je voulais créer un jeu où l’expérience ludique centrale n’aurait rien à voir avec des histoires ou des récits d’aucune sorte. Je voulais faire un GN physique.
D’où la farine, l’outil principal du jeu. La farine agissait comme une métaphore sans teneur associée, pour que les joueurs l’utilisent pour lui donner eux-mêmes des significations dans la thématique globale du jeu. (…)
Je pense que la contribution la plus importance de Luminescence est la règle de normalité, que nous avons inventé le matin du GN. Nous n’avons compris exactement son utilité que plus tard.
Appliquer la règle de la normalité signifie définir des éléments intrinsèques à la partie comme normaux. Dans ce GN, nous ne voulions pas que les joueurs discutent de la farine, mais nous voulions qu’ils jouent avec, donc nous leur avons dit que pour leurs personnages, elle était aussi normale que le sol en linoléum d’un hôpital. Depuis, j’ai utilisé cette règle dans presque tous les GN que j’ai créé, pour gérer les problèmes liés à la définition de ce qui est en jeu et hors-jeu (3) .
Extraits de la présentation de Luminescenceen sur le site de Juhanna Pettersson
Article original : The Kingdom of Flour
(1) NdT : voir les différents articles traduits par PTGPTB sur les GN nordiques et regroupés sous le mot-clé nordic LARP [Retour]
(2) NdT : suivant le vœu de chasteté du Dogme 95 wiki : « 1. Le tournage doit être fait sur place. Les accessoires et décors ne doivent pas être apportés (si l'on a besoin d'un accessoire particulier pour l'histoire, choisir un endroit où cet accessoire est présent). », que l’on retrouve dans le Dogme 99 ptgptb du GN. [Retour]
(3) NdT : ces problèmes sont l’objet de nombreuses considérations sur le concept de diégèse, ou « vision intérieure », considérer pour vrai qu’une corde tendue sur le sol et un écriteau constituent un « gouffre infranchissable ». [Retour]
Pour aller plus loin, en langues étrangères :
Battle Against Primitivism, article dans Beyond Role and Play, le livre (pdf) de Solmukohta 2004 - pour un cadre théorique autour de cette partie
Roolipelimanifesti , manifeste sur le jeu de rôles (Like, 2005).
The Age of Indulgence, article dans Playground Worlds, le livre de Solmukohta 2008 (pdf).
Un article sur Luminescence est inclut dans le livre Nordic Larp, compilation d’articles sur le GN nordique, récompensé par le Diana Jones Award 2012
School of Flour, Developing methodology through eight experimental larps, par Mike Pohjola, dans Dissecting larp, le livre (pdf) de Knutepunkt 2005.
10 minutes de vidéo [où l’on ne voit pas grand-chose et on entend les gens tousser] sur YouTube.
... en français
Panorama du GN Nordique partie 4 (et commentaires) chez Electro-GN
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Commentaires
angela d (non vérifié)
dim, 31/03/2019 - 10:27
Permalien
Quand la performance artistique s'invite...
J'aime beaucoup l'idée!
Mêler performance artistique et séance de jeu. Peut-être que les artistes d'autrefois, de mouvements revendiquant "l'art-vie", seraient aujourd'hui heureux de voir que le GN peut être performance artistique à part entière. Même si l'art (dans sa forme expérimentale/performance) n'est pas ptésent dans la vie quotidienne pour ces joueur.ses, il s'invite quelques heures dans une convention... ça fait plaisir à lire et ça me donne envie d'en lire plus ! (au contraire du GN "habituel" qui ne m'intéresse que sur certaines aspects théoriques, et non pratiques...)
GNistes "tradis", que pensez-vous de Luminescence , et de ce genre de GN ? :)
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