Densité conceptuelle : à quoi ça sert, les bouquins de JdR ?

J’ai récemment obtenu Shadows over Vathak [un supplément pour D&D5, décrivant un univers inspiré de l’horreur lovecraftienne et victorienne (NdT)] gratuitement lors d’une vente en ligne.

En résumé : un très bon document de deux pages cruellement étirées en un bouquin interminable. Eh bien, ça m’a donné des idées…

Imaginez cette situation : vous êtes MJ pour une partie de D&D, et les personnages arrivent dans un nouvel endroit – une taverne, un marché, peu importe – et par hasard vous mentionnez qu’il y a un nain sur place. Ce nain n’est pas particulièrement important : vous venez de l’inventer, le genre de personne que l’on pourrait rencontrer dans un endroit comme ça, dans l’univers de D&D. Mais une des joueuses s’intéresse à lui. Elle pose des questions à son sujet. Son personnage se lève et va lui parler. Elle veut savoir ce qu’un nain comme lui fait dans un endroit comme ça.

À ce stade, vous pourriez avoir plein d’idées géniales afin d’intégrer le nain dans votre campagne. Mais même si ce n’est pas le cas, il y a toujours trois options qui s’offrent à vous.

La première option est le chemin de moindre résistance.

« Il s’appelle, euh, Dain Barbedacier. Il est forgeron. Il est petit et musclé et il a une grosse barbe. Il est en ville pour acheter, heu, de l’équipement pour la mine de fer que son clan gère dans les collines ».

Quiconque possède ne serait-ce qu’une vague connaissance des univers traditionnels de fantasy peut imaginer ce genre de chose ad nauseam. C’est cliché et ennuyeux, mais ça fera l’affaire en attendant de trouver quelque chose de plus intéressant.

Portrait de Nain bien armuré et bien armé sur fond de montagnes enneigées

La deuxième option est le chemin de la libre association.

« Il s’appelle, euh, Ronald Mangegateau. Il est dresseur de chats et parcourt cette contrée à la recherche de chaussures de style. Sa barbe est teinte en vert luisant, et il porte un chapeau melon. Il est empêtré dans un triangle amoureux bisexuel sordide avec un centaure et une harpie, et sa peine le pousse à boire. Et puis sa monture est un yak. »

Imaginer ce genre de truc est assez facile parce qu’il s’agit d’élucubrations absurdes et dénuées de sens. C’est plus marrant et évocateur qu’un autre nain qui boit de la bière et lance des haches avec un mauvais accent écossais, mais c’est aussi plus perturbant, et ça a moins de chance d’être cohérent avec le reste de l’univers. Si vous utilisez trop ce genre de libre association, vous risquez de transformer votre campagne en un gloubi-boulga surréaliste.

La troisième option est le chemin du remplissage.

« Il s’appelle, euh, Dain le, euh, Ventripotent. Il est vraiment très gros. Il a des yeux verts brillants, il est charpentier et est en train de réparer le moulin local. Et il déteste les souris. »

C’est le genre de résultat que l’on pourrait obtenir à partir d’une table aléatoire de traits de PNJ, il en existe des milliers. Un détail aléatoire sur son métier, un sur son apparence, un sur sa personnalité. Juste assez pour le différencier d’un autre nain, mais rien de particulièrement significatif ou intéressant. Après tout, pourquoi les joueur.euses devraient-iels se soucier de la couleur de ses yeux ?

Il y a bien sûr tout un tas d’autres approches, mais ces trois-là sont toujours disponibles, comme des options par défaut. On peut toujours s’appuyer sur des clichés, sur le non-sens, ou sur une accumulation de détails sans importance jusqu’à obtenir quelque chose qui ressemble à une personne (assez ennuyeuse). Ce sont les outils les plus basiques du MJ.

Je pense donc qu’on peut en déduire que, pour qu’un supplément de JdR vaille le coup d’être lu (voire acheté), il doit apporter plus que ça. Le contenu doit être meilleur que ce que vous auriez pu imaginer sans aide,

  • en suivant des clichés
  • et/ou une improvisation au hasard
  • et/ou du remplissage sans importance.

Si ce n’est pas le cas, en quoi le jeu a-t-il été amélioré ?

Je dis ça parce que beaucoup d'entre eux ne le font pas. Par exemple, un supplément décrira une tribu orque, avec beaucoup de détails… et ce sera exactement ce à quoi on pourrait s’attendre quand on entend les mots « tribu orque ». Ils seront féroces, belliqueux, bourrins, aimeront la violence, vivront dans une grotte et auront un chef brutal qui aimera jouer de son autorité et un shaman bizarre qui exigera toujours plus de sacrifices. Vous auriez pu imaginer tout ça vous-même. On peut résumer tout ça par :

« Cette tribu orque est une tribu d’orques qui ressemblent à des orques, pensent comme des orques, agissent comme des orques et combattent comme des orques. »

Parfois, des univers entiers seront comme ça, consacrant des centaines de pages à vous dire que, et oui, les pseudo-Vikings naviguent dans des drakkars et pillent des villages côtiers, et que les pseudo-Égyptiens construisent d’immenses monuments pour honorer leurs pharaons morts, et tout un tas d’autres trucs que vous auriez pu deviner à partir d’une description très basique de l’univers. Il n’y a aucune valeur ajoutée.

Illustration d'orques qui chargent avec leurs haches levées

Ou alors ils choisissent le remplissage, et rallongent le texte en ajoutant des détails sans importance. Le chef de ce village est grand, vieux et enjoué. Le chef de cet autre village a une grosse barbe noire et boit trop. Ce n’est peut-être pas ce que vous auriez défini si vous aviez inventé ces PNJ de toutes pièces au vol… mais ce que vous auriez imaginé, avec peut-être l’aide d’une ou deux tables aléatoires, aurait probablement été tout aussi bien. À quoi ça sert d’écrire tout ça si une simple « table de particularités de PNJ » fait cent fois l’affaire ?

C’est là que les suppléments de JdR entrent en jeu. Ils vous donnent un meilleur contenu avec lequel jouer. Ils sont plein d’exemples par lesquels l’autrice a ajouté une dernière idée, et cette idée était vraiment bonne. Slumbering Ursine Dunes [un supplément s’inspirant du folklore slave pour Labyrinth Lord grog, un JdR OSR (NdT)], par exemple, m’a donné des Nains des Cavernes de Néanderthal armés de marteaux en silex, des Robots-nains avec des yeux robotroniques et de maléfiques Elfes de l’espace qui parlent et s’habillent comme l’Empereur Ming. Depuis que je le l’ai lu, j’ai eu beaucoup plus d’options pour imaginer à quoi ressemblent les divers Nains et Elfes qui peuplent mes parties. Des options qui ne sont pas juste une répétition des sempiternels clichés du genre, et qui seront probablement mieux conçus et conceptuellement cohérents que le premier truc qui me serait sorti de la tête. La plupart des suppléments, même les plus ennuyeux, ont au moins une ou deux bonnes idées cachées quelque part. Mais ceux qui sont vraiment bons auront des choses comme ça sur presque toutes les pages.

C’est ça que j’appelle la « densité conceptuelle », et c’est pour moi la chose la plus importante dans un livre de JdR. Un supplément médiocre prendra une idée moyennement intéressante – « Et si une bande de kobolds se mettaient à vénérer Cthulhu ? » - et l’étendra sur 10, 20, 30 pages, comblant les lacunes soit avec des clichés (les kobolds font des trucs de kobolds, des trucs de cultistes de Cthulhu ou les deux) ou avec le genre de détails saugrenus qui ne sont ni mieux ni moins bien que ce que vous auriez pu imaginer au débotté.

Un bon supplément utilisera cette bonne idée comme un genre de panier qu’il bourrera à ras bord de nouvelles idées. Prenez le nombre d’idées que l’on trouve par exemple dans [le supplément pour Lamentations of the Flame Princess grog] Quelong grog  : une version fantasy du Cambodge et des stupas animés, et une rivière qui est aussi un nāga qui s’agite dans son sommeil et ses rêves transforment les gens en monstres et il y a un objet magique qui déverse des résidus magiques dans la rivière et qui collecte les mains des gens et les villageois coupent les mains des gens pour se protéger et ces mains s’animent et rampent à travers la campagne en étranglant des gens et et et et

Illustration provenant de Quelong; têtes de jeunes filles sortant de l'eau

Pour conclure, je suppose que la plupart du temps, j’ai le sentiment qu’une grande partie du contenu des suppléments de JdR - en particulier les scénarios – est superflue. « Des trolls attaquent les villages des environs, capturant des villageois pour les sacrifier dans un cercle de pierre, afin de réveiller leur dieux monstrueux » n’est pas une mauvaise idée d’aventure. Mais si tout ce qui suit est plus ou moins exactement ce à quoi votre lectrice ou lecteur aurait pu s’attendre en lisant cette description – des trolls agissant comme à leur habitude, des villageois qui ne sont rien d’autre que des clichés de villageois de fantasy, un dieu monstrueux qui n’est qu’une créature à tentacules envoyée par l’agence de casting de Cthulhu, etc. – alors on aurait tout aussi bien pu n’écrire qu’une amorce de scénario d’une page. Le nombre de pages supplémentaires doit être justifié par son contenu : il doit être plein du genre de contenu qui est, en moyenne, meilleur que ce que la plupart des rôlistes auraient pu imaginer au débotté.

Mes suppléments de JdR préférés sont ceux pour lesquels le nombre de pages correspond au nombre de véritables idées, et qui ont donc une haute densité conceptuelle. Si une ou deux idées sont réparties sur une ou deux pages, tout va bien. Idem, pour des dizaines d’idées réparties sur des dizaines de pages. Mais une poignée d’idées délayées sur des dizaines ou des centaines de pages, comme dans Shadows Over Vathak, n’est qu’une perte de temps pour tout le monde.

article d'origine : Conceptual density (or 'What are RPG books *for*, anyway?')

Sélection de commentaires

Mphs.Steve

Je suis d’accord avec ton point de vue sur les produits publiés, mais je pense que tu sous-estimes l’opportunité offerte par la capacité des joueurs et des joueuses à s’attacher aux détails insignifiants, quand tu dis « pourquoi les joueurs devraient-ils s’intéresser au fait qu’il a des yeux verts brillants ? ».

Une fois, j’ai joué une partie où le groupe a passé au moins 10 bonnes minutes de temps de jeu à « examiner » un navet au milieu de la route. Quand mon personnage a ramassé le navet, les autres m’ont regardé l’air de dire « Mon dieu ! Qu’a-t-il fait ? ». On a continué à trouver des navets à peu près tous les 20 mètres sur la route, et les autres joueurs ont eu la même réaction à chaque fois que mon perso les ramassait. Quand nous avons enfin rattrapé le paysan qui s’en allait au marché avec une charrette débordant de navets, j'ai dit « Hé, vous avez fait tomber ça ». En remerciement, il a emmené les PJ en ville.

réponse de Joseph Manola

Oh, la capacité des joueur.euses à être obnubilé.es par des détails aléatoires est légendaire. Mais c’est généralement parce qu’ils et elles supposent que l’importance des choses est proportionnelle à leur prééminence dans la narration de la MJ : donc, le navet doit être important, sinon pourquoi la MJ en aurait-elle parlé ?

Donc, si tu n’as pas l’habitude de décrire l’apparence physique des PNJ, et que tu mentionnes qu’un nain a des yeux verts brillants, alors tes joueurs vont probablement penser que cela veut dire quelque chose : « c’est peut-être un dragon vert déguisé ! ». Après tout, si ce n’était pas important, tu ne l’aurais pas dit, non ? Mais si tu as l’habitude de faire une petite description de la majorité des PNJ que les PJ rencontrent, alors ce genre de comportement sera moins fréquent, même s’il ne disparaîtra jamais vraiment. Tu connais les joueurs.

Danielle Osterman

Comment ferais-tu la différence entre une « bonne idée » et une « idée originale » ?

réponse de Joseph Manola

Disons que c’est bien si ça permet d’améliorer la partie. Les idées originales sont généralement meilleures que les clichés, parce qu’elles interpellent et impliquent, plutôt que parcourir en pilote automatique une suite de grottes remplies de gobelins avec un ogre à la fin. Mais l’originalité n’est pas une fin en soi. C’est là où je veux en venir quand je parle du chemin de la libre association. Ronald Mangegâteau le Nain est original, mais il n’a probablement pas grand-chose à apporter à la partie (1).

Qu’est-ce qui fait qu’une idée est bonne ? L’originalité, certes, mais aussi la clarté, la cohérence et ce que Patrick Stuart appelle « l’énergie créative ». Les bonnes idées sont celles qui attirent immédiatement l’attention quand on les lit, celles qui font immédiatement et puissamment imaginer comment on pourrait les utiliser en jeu. L’originalité aide, mais un cliché présenté avec talent est toujours préférable à un fatras de non-sens assemblé à la va-vite au nom de l’originalité.

George Dorn

Un autre élément-clé est l’interactivité. On peut avoir l’histoire la plus intéressante, la plus fouillée et la plus originale derrière un personnage, un lieu ou un mécanisme, mais s’il n’y pas de poignée métaphorique par laquelle les joueur.euses peuvent interagir avec elle, ce n’est que du remplissage inutile.

Jacob

Je ne pense pas que l’originalité soit essentielle. Le genre de réponse qui a le plus de chance de m'intéresser en tant que joueur est, je pense :

« il s’appelle, euh, Dain Barbedacier, etc. Ce n’est pas tout. Son frère a été tué par le chef orque du chapitre 2, il a le béguin pour l’alchimiste à qui vous avez acheté des potions hier, il prépare son examen de maître de forge, et aimerait que vous lui appreniez quelque chose, ou que vous lui trouviez des ingrédients. Et il vend des pièges à loup à pointes de fer dont vous ferez certainement un usage intéressant.»

On peut ajouter ce genre de détails pour humaniser (naniser ?) un nain robot de pierre et de métal si on veut, mais je pense que ce serait plus facile et potentiellement plus efficace avec un nain plus lambda, principalement parce qu’il y a moins de b) [libre association] et c) [remplissage] en lui.

Tu as écrit un article en où tu discutes des avantages d’une palette d’images standards partagée. Je pense que c’est une des raisons pour lesquelles il est plus facile de peindre Dain Barbedacier sur la toile, que Dain Barbedacier Robot.

réponse de Joseph Manola,

Je suis d’accord : s’il est en fait possible d’intégrer un PNJ aléatoire dans l’intrigue en cours, avec des accroches de scénarios, il vaut mieux le faire. Mais je pense que ça n’est pas directement lié à ce dont je parle.

Pour ce qui est des palettes d’images partagées, je pense que beaucoup de bons contenus de JdR se contentent de combiner efficacement des choses déjà familières. Par exemple, j’ai récemment lu un bouquin où il y avait une tribu de gobelins qui vivait dans un réseau de tunnels sous un vieux cercle de pierres, et qui gardait des humains lobotomisés en tant qu’esclaves et source de nourriture en cas d’urgence. Ce n’est qu’un mélange entre trois poncifs : des gobelins dans des tunnels, un cercle de pierre inquiétant, et des victimes lobotomisées. Mais les combiner de cette façon créé une scène que les joueurs et les joueuses ne vont pas oublier de sitôt !

Travailler à partir de trucs vraiment originaux est beaucoup plus dur, mais ce n’est pas vraiment ce dont je parle ici. Quiconque sait à quoi ressemble un nain ou un robot peut facilement imaginer un nain robot…

Grufflehead

Tu mentionnes Qelong ; qu’est-ce qui a particulièrement retenu ton attention ? L’un de mes problèmes personnels est que mon groupe ne peut/veut pas taquiner le genre de contenu que tu avais décrit comme « OSR artpunk ». Melan a parlé de « fantasy lambda » : penses-tu que le genre de produits dont tu parles et la fantasy traditionnelle sont compatibles ? Sinon, est-ce que tu aurais des exemples qui conviendraient aux deux ?

Joseph Manola

D’autres exemples ? Ok. Deep Carbon Observatory [un scénario pour D&D au ton très sombre et étrange (NdT)]. La majorité des trucs écrits par Arnold K (2). La majorité des trucs écrits par Gus L [l’auteur des deux blogs Dungeons of Signs en (jusqu’en 2018) et All Dead Generations en (après 2018) (NdT)]. Prenez par exemple les articles de Gus L quand il a écrit sa propre version de Tomb of Annihilation grog, « The Divine Wight ».

The Divine Wight 1: Intro and rumors ;

The Divine Wight 2: Undefended-Ib ;

The Divine Wight Part 5 - Jungle Encounter Table 1: Monsters

Il a la même qualité « et et et et et » que Qelong, cette impression que les idées ont été accumulées jusqu'à ce que l'ensemble menace d'éclater.

Je ne pense pas que la qualité soit incompatible avec la fantasy « lambda », bien que ce soit plus difficile, parce qu’on ne peut faire de raccourcis. Si je dis

"un gorille blanc jaillit en hurlant de la maison, ses bras sont des tentacules qui s’agitent en tous sens",

...mes joueurs / joueuses vont faire attention. Si je dis juste :

"un gobelin jaillit de la maison",

...il vaudrait mieux que ce soit un gobelin très intéressant si je veux qu’iels lui prêtent attention. Mais on peut déjà obtenir un très bon résultat en étant évocateur et précis plutôt que vague et banal. Dans ma campagne actuelle, j’ai marqué un maximum de points en mentionnant tout simplement qu’un PNJ en particulier, qui aurait pu n’être aux yeux des PJ qu’un sorcier lambda, a une peau grise comme la cendre et est toujours accompagné par une odeur de sang brûlé.

Je pense que les meilleurs produits les plus courants ont en quelque sorte cette qualité de “banalité évoluée”. Prenez La Malédiction de Strahd grog : une grande partie du contenu est très générique, mais soudain apparaissent des épouvantails animés dont les doigts sont des couteaux et dont les torses sont remplis de corbeaux morts ; voilà ce qui attire l’attention. Ou alors La Malédiction du Trône Ecarlate grog publié par Paizo, avec des morts-vivants carbonisés rampants pour sortir des fours d’un château maudit.

Oui, c’est générique, mais c’est du “bon” générique. Ils ne se sont pas contentés d’écrire (et de s’arrêter là) : « 5 morts-vivants de bas niveau attaquent ».

J’ai déjà écrit Familiarité et Mépris à ce sujet ptgptb.

(1) NdT : Mike Bourke, dans Dix Millions d'histoires de gens ptgptb a développé un systèmes aléatoire - à base d'un paquet de cartes à jouer ordinaire - où les PNJ rencontrés décrivent les lieux et leurs vie, avec leurs biais ! [Retour]

(2) NdT : Arnold Kemp est l’auteur du blog Goblin Punch, dont nous avons traduit plusieurs articles. [Retour]

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