Interview des 100e Traducteurs et Traductrices
Soulevons le voile : qui sont celles et ceux qui nous rejoignent ? Quelles sont leurs premières impressions ? À quoi ressemble PTG, de l’intérieur ? Nous rejoindrez-vous ?
Voici leur interviews (on ne sait pas juste qui fut 100e, alors iels sont ex-aequo)
Pouvez-vous vous présenter en 5 lignes ?
Malaurie : J’ai 33 ans, je travaille dans l’audiovisuel depuis plus de 10 ans maintenant et suis en reconversion dans la traduction. J’essaye de me spécialiser dans le domaine de la pop-culture, des jeux vidéo, de jeux de société, du jeu de rôle *tousse de manière discrète* de Buffy. Bref, je suis une geek, vous l’aurez compris. Installée à Paris depuis 10 ans, je reste une Bretonne dans mon petit cœur.
Loïc : je m’appelle Loïc, j’ai l’âge des premières éditions de Runequest et AD&D. Même si je suis tombé dans le jeu de rôles quand Depeche Mode chantait Enjoy the Silence, j’ai assez peu joué ou mené pendant ces dernières dizaines d’années. Maintenant, j’ai tendance à vouloir faire jouer en jeu de rôles toute situation croisée ou histoire entendue. Mon métier pourrait se résumer à écrire les soluces de choses qui semblent complexes.
Laura Stéphan : J’me présente, je m’appelle Henri (c’est faux), je suis née la même année que Space Jam, Scream, Mission Impossible, Léon (films pas du tout choisis au hasard, bien sûr). Alsacienne de naissance, Bretonne depuis 2022, mon boulot consiste à être “en pyjama toute la journée (non) devant mon PC avec très peu de contacts avec le monde extérieur” ; pour les impôts, je suis traductrice indépendante…
Philippe : prénom Philippe ; âge trop élevé pour en parler sans réserve. Habitant dans le Bordelais. Formateur et consultant en… organisation / méthodes, anglais professionnel, cybersécurité, Responsabilité Sociale des Entreprises. J’ai entamé une quinzaine de traductions pour m’amuser - et toujours fana pour en prendre d’autres - mais jamais rien publié sous mon nom propre.
[NdlR : Philippe a entre 50 et 60 ans ; il n’y a pas d’âge pour rentrer à PTGPTB !]
Abigail : Alors, je m’appelle Abigail, j’ai exactement 30 piges et j’habite à Lille où je vis tapi dans l’ombre de mes étagères garnies de livres. Pas de livres de JdR - ces derniers sont rangés dans un coffre qui ferme à clef…
Je bosse dans le jeu vidéo, je suis dialoguiste de formation, et amorcer la narration des « roguelites * » est devenu ma spécialité. Je sors le curriculum ; j’ai bossé sur l’écriture de ce jeu-là : Have a nice Death.
[*Ce sont des jeux vidéo dont la progression est tempérée par de la récupération d’objets, de pouvoirs, de ressources qui donnent une impression de hasard. Le plus connu de ce genre-là est The Binding of Isaac, où tu parcours des donjons en vue de dessus, tu affrontes des monstres et tu récupères des objets. Chaque fois que tu vas mourir, le labyrinthe aura changé, les monstres qui le peuplent et les objets que tu peux y récupérer également. (NdT)]
Comment avez-vous connu PTGPTB ? Qu'en aviez-vous entendu dire ?
Philippe : j’ai connu PTG en “butinant” - comme disent nos cousins Nord-Américains. J’en ai donc entendu parler après, en discutant avec d’autres rôlistes. Trois types de réactions :
- “connais pas, ça à l’air bien”;
- “très profond, très puissant, indispensable”;
- “woah, c’est prise de tête-euh”.
Loïc : Je me suis réinvesti dans le JdR courant 2020-2021 et depuis je suis lecteur avide de cadres d’aventure et de systèmes ou d’articles de théories. “Fatalement”, de liens en liens je suis arrivé sur le site PTGPTB.fr. Au début, je n’y avais pas prêté attention car je n’arrivais pas à retenir le nom et je n’avais pas encore entendu parler du site ; puis au gré de mes recherches, je ne cessais d’y revenir. En 2022, j’ai toqué à la porte, le taulier un peu intimidant - mais en fait fort sympathique - m’a offert un très bon accueil.
Laura Stéphan : J’ai rejoint un serveur Discord lié à mon activité pro de traduction. La page de recrutement de PTGPTB y a rapidement été partagée dans les suggestions de bénévolat sympa à faire, qui change de l’ordinaire, qui pourrait intriguer un peu en figurant sur un CV... Bref, j’ai fait mon opportuniste et j’ai envoyé mon p’tit mail !
Malaurie : en rejoignant plusieurs Discord liés au secteur de la traduction, et notamment la localisation de Jeux Video, j’ai entendu parler de PTGPTB plusieurs fois. Apparemment, vous étiez super pour se perfectionner en traduction, avec un process précis aux petits oignons ;)
Abigail : un ancien ami m’avait chaudement recommandé le site vers 2011 ; j’entretenais une forme de rivalité de MJ avec le bonhomme, dans un esprit très shonen ! Donc lorsqu’il m’a filé la réf’ de PTGPTB et que j’ai découvert la Corne d’Abondance que c’était, j’ai eu un vertige énorme et l’irrépressible envie de tout lire - une archive francophone, ça se bichonne ! La vie et les choses ont fait qu’on ne se fréquente plus du tout avec cet ancien ami (oups !). Mais j’avais gardé le site en favori sur mon navigateur depuis cette très belle recommandation.
Qu’est-ce qui vous a poussé à nous rejoindre ? Est-ce votre niveau en langue étrangère ?
Loïc : je me suis décidé assez rapidement, séduit par la richesse et la variété du site et aussi, curieux des coulisses : mais quelles personnes se cachent derrière PTGPTB ?
Alors j’ai cliqué et voilà, je suis ici. Je traduis des articles de langue anglaise. Mon niveau est intermédiaire avancé. Je suis certain que la traduction m’a fait progresser.
Il faut aussi relire les articles des autres membres, je trouve ça plaisant car cela permet de découvrir des articles que je n’aurai pas forcément sélectionné mais qui me plaisent ou me donnent des idées.
Laura Stéphan : L’opportunisme, bien sûr ! Enfin, plus précisément, c’était surtout pour me faire la main sur des textes sympas et me constituer un portfolio en BÉ-TON. Mon éveil aux JdR ayant eu lieu en 2021, j’étais très curieuse de me plonger davantage dans cet univers tout en apportant ma pierre à l’édifice. Et quand j’ai vu qu’il y avait des articles en espagnol… alors là, j’ai bondi dans mon pyjama (toujours pas !) et opportunisme +++ ! Les occasions de traduire depuis l’espagnol étant trèèès rares pour moi actuellement, ça m’a permis de travailler avec cette langue pour ne rien perdre de mes 12 ans de pratique !
Malaurie : J’aime écrire, j’aime le JdR, je me reconvertis dans la traduction et j’ai besoin de me faire la main, donc autant vous dire que j’ai peu hésité 8D
Philippe : rejoindre PTGPTB ?... Pourquoi pas (moi) ?
Abigail : L’envie de donner une modeste contribution au projet. C’est sans doute mièvre dit de cette façon, mais pour avoir déjà fait beaucoup d’associatif pendant mes études ; et avec une formation syndicale derrière, c’est difficile de résister à l’appel aux volontaires, à participer à faire perdurer l’association.
Je travaille déjà avec des traducteurs.trices dans le cadre du boulot, je sais que mon niveau de langue française explose d’assez loin ma compétence en anglais.
Curieusement, je lis assez bien le chinois simplifié : à force d’avoir le nez dans les fichiers de localisation, tu finis par te trouver des talents inexploitables mais qui font sensation dans les soirées mondaines. Je ne vais jamais en soirée mondaine.
Abigail, tu nous connais depuis 2012, qu’est-ce qui t’a retenu de nous rejoindre pendant 10 ans :) et quel fut le déclic ?
Ce qui m’a retenu, c’est clairement un manque de confiance en moi. Je me disais que votre équipe devait se composer de pros, de semi-pros, ça m’intimidait pas mal. J’avais 19 ans en 2012, j’avais l’esprit pétri de contradictions, d’insécurités.
Et c’est de bonne guerre, mais je suis comme un Ent : il me faut beaucoup de temps pour réfléchir, pour m’organiser. J’ai eu la mauvaise idée de bâcler certaines choses par le passé, par peur de manquer des trucs importants. Mon déclic s’est fait en deux temps : j’ai été titillé.e très fort par l’article des 100es traducteurs et traductrices et je me questionnais sur comment améliorer mes compétences à la fois en anglais et en français en travaillant sur des textes intéressants. Finalement, l’occasion a fait le larron.
Quel article avez-vous préféré ?
Loïc : pas évident d’arrêter son choix sur un unique article. S’il y en a au-dessus de la mêlée, c’est celui par lequel je suis arrivé et que je reparcours assez régulièrement La Règle des trois indices de Justin Alexander (d’ailleurs, ça m’amuse à chaque fois de regarder la photo que nous avons sur sa bio et de le voir sur ses vidéos actuelles). Je ne fais pas dans l’originalité car cet article affiche un beau score de vue sur le site.
Laura Stéphan : N’ayant pas encore épluché l’intégralité des articles disponibles, mon choix est un peu biaisé, mais j’ai beaucoup aimé L’Historicisme n’excuse pas les préjugés de Mirella Machancoses. Yves a vraiment fait un excellent travail sur cet article et les propos de Mirella sont… voilà quoi ! Ses réflexions sont intéressantes, bien expliquées, bien amenées, et pourtant, ce qui y est critiqué est encore (trop) d’actualité…
Pour l’anecdote, depuis mon arrivée à PTGPTB, je n’ai traduit que des articles de cette auteure incroyaaaaable (et j’ai la ferme intention de m’enquiller TOUS les articles signés de sa patte !).
Malaurie : Je n’en ai pas encore lu assez pour définir lequel est mon préféré. Mais j’affectionne particulièrement les articles qui abordent l’aspect social du jeu de rôle, comme en témoignent mes choix d’articles à traduire.
Philippe : le dernier que j’ai lu ;-)
Abigail : Eh bien sans hésitation : une Histoire du jeu de rôles, en neuf parties, je vais sans doute fracasser le mur de l’originalité mais en bon nerd du jeu, l’historique et l’Histoire de ces pratiques me passionnent. J’adore retracer les péripéties des jeux vidéo, et me plonger dans leurs sources, il en va de même pour le JdR. Alors un article de ce genre, c’est une panacée miraculeuse ! Quand on me pose des questions sur le site, j’ai tendance à permalinker cet article-là. Au moins pour celleux qui pratiquent déjà le Jeu de Rôles.
Et en général, qu'est-ce qu'un bon article à traduire ?
Loïc : il y a le bon article et le mauvais article... En fait, déjà, des membres de l’équipe écument la toile et sélectionnent des articles qui pourraient être intéressants à traduire donc ça évite de tomber sur un article pourri. L’article que je trouve bon à la première lecture devient parfois pénible pendant la traduction.
En effet, durant les quelques heures consacrées à la traduction, on se dit que finalement, il n’est pas si bien écrit ou on se rend compte que l’article est bourré de répétitions et qu’il aurait pu être réduit à 10000 signes au lieu des 15000… bref, ce sont les moments de traduction où nous regrettons parfois le choix.
Et puis un jour nous terminons notre version et la transmettons. L’article revient après relectures avec des commentaires encourageants et instructifs, des suggestions de traduction ou bien des remarques sur le contresens que nous n’avons pas vu... Ceci me réconcilie avec l’article.
Et pour répondre à la question, un article que j’aime bien traduire est surtout un article qui n’est pas lié à un univers ou un système précis ; ou s’il l’est, je m’assure qu’il apporte des idées ou concepts qui peuvent s’appliquer ailleurs.
Laura Stéphan : Un article avec des paragraphes bien découpés, de la ponctuation, et des images — de belles images. Que demander de plus ?
Plus sérieusement, les articles sont sélectionnés par des membres de l’équipe, ce qui fait qu’il n’y a QUE des BONS articles à traduire — parce que chez PTGPTB, les gens ont du GOÛT !
Personnellement, je privilégie des articles assez généralistes (je suis un bébé du JdR hein, faut pas l’oublier), alors si je dois me retrouver face à un article truffé de ref’ de JdR moins évidentes les unes que les autres, j’aurais énormément de mal à produire une bonne traduction (même si les relecteurs et relectrices sont des champion.nes pour ça <3), je risquerais de passer à côté de trop de trucs — et ça serait trooooop dommage — pour vous.
En outre, les réflexions amenées par les thématiques des articles plus généralistes trouvent souvent un écho auprès de mes propres réflexions (c. f. mon article préféré ↑↑). Donc voilà, pour moi, un bon article = un article qui aborde un sujet qui VOUS parle !
Malaurie : C’est un article clair, qui ne s’égare pas, qui a de préférences des références ou des exemples à citer pour illustrer son propos. C’est aussi un article qui, selon moi, pousse à se questionner sur des choses qui ne nous paraissent pas toujours évidentes et permet de s’intéresser à des choses nouvelles.
Philippe : un texte combinant trois caractéristiques, toutes subjectives :
- un fond intéressant qui ouvre les yeux, de nouvelles perspectives.
- une forme intéressante (niveau d’anglais, références, humour),
- des ouvertures/références éclairantes sur “l’industrie” et l’histoire de notre pratique commune.
Votre avis sur le processus d’entrée ?
Laura Stéphan : C’est long, c’est dur, c’est une horreur, un calvaire, un cauchemar, que dis-je, une torture ! ;) Mais si vous parvenez à survivre à la FAQ (que vous aurez sous la main en permanence en cas de besoin, pas de panique), vous savez que plus rien ne pourra jamais vous résister !
Loïc : pour être franc, au début c’est presque inquiétant, on reçoit une documentation complète avec les lignes directrices, le fonctionnement des traductions, ce qu’il faut et ne faut pas faire lors de sa traduction ou des relectures… et là, on s’imagine derrière un bureau, une énorme pile de documents nous masquant l’horizon… on se gratte la tête, on s’inquiète, il va falloir apprendre tout ça par cœur ! Sur le moment, je me suis demandé si ce n’était pas la NASA mais non, pas de fusée à lancer mais des délais à respecter tout de même !
Et article après article, nous comprenons l’intérêt de cette documentation et revenons régulièrement vérifier quelques points. Finalement, même si c’est intimidant au début, c’est très pertinent.
Malaurie : C’est duuuur et au début ça fait légèrement peur aussi. Mais c’est cohérent ! En réalité, c’est si précis qu’il est très difficile de tout intégrer rapidement je trouve, mais vous avez des bibles et des guides d’une qualité assez dingue pour ce genre de process. Et malgré la précision dont il faut faire preuve, il y a toujours quelqu’un pour nous aider :) Ça pousse à la rigueur, ça donne une cohésion au site, et puis je pense que cette méthode a fait ses preuves.
Philippe : entrer dans une communauté régie par une procédure complexe et éprouvée demande toujours de l’adaptabilité, du respect pour ce qui a été fait et celles & ceux qui l’ont fait. J’en suis à mon 2e cycle, je continue d’explorer la doc pour trouver les réponses à mes questions.
Abigail : J’apprécie é-nor-mé-ment et je pèse mes mots le fait que la documentation propre à PTGPTB soit éprouvée, bien rodée… tu sens vraiment que la machine a de l’expérience. Je suis admiratif.ve même, car pour bosser en permanence avec le défi d’écrire et/ou consulter de la documentation de conception - narrative ou non - ça fait vraiment du bien de voir autant de docs de FàQ bien amorcés.
Maintenant que vous y êtes, est-ce que c'est le bagne et les travaux forcés?
Loïc : Il y a des délais à tenir certes, mais le groupe est bienveillant. J’adore l’entraide lorsqu’on sèche sur des éléments d’un article ou quand on n’a pas la référence pour un jeu de rôles : il y a toujours une personne qui connaît l’univers et est prête à creuser le sujet avec toi. Ce n’est pas du tout le bagne mais plutôt une partie de plaisir.
Laura Stéphan : *secoue négativement la tête avec un couteau sous la gorge*
En réalité, les membres de l’équipe ont une très grande liberté de participation : vie perso/pro bien remplie ? Pas de souci, il y a toujours un article assez court qui attend de passer sur le grill de la traduction ! Vie perso/pro vraiment trop remplie ? Pas de souci, on se retrouve au prochain trimestre
Malaurie : Meuh non. On a toujours le choix de ne pas faire de relecture, de ne pas faire de traduction, de choisir des traductions très courtes. Le rythme est soutenu mais je ne ressens pas de pression.
Philippe : cf. supra, je n’ai pas encore le sentiment “d’y être”. Et non, je n’aborde pas cette activité comme un passage au bagne.
Abigail : Non, pas du tout. Je crois qu’il y a des gens très bizarres ici qui aimeraient bien rendre ça plus intimidant, plus lugubre que ça ne l’est. Histoire d’alimenter la fantaisie des seigneur.esses de donjon tyranniques qui tourmentent leurs esclaves, vous voyez. Mais franchement, une fois qu’on accepte qu’il y a une personne qui s’introduit régulièrement chez vous armée d’une arme blanche pour vous sommer de tenir les délais ;) ça va tout seul. Et Régis, il est sympa.
Avez-vous déjà une de vos traductions dont vous êtes le plus fiers (pour l'instant) ?
Loïc : La fierté, c’est surtout de voir apparaître sur le site en début de trimestre l’article que j’ai traduit et les relectures auxquelles j’ai pu contribuer. Ce que je trouve encore plus sympa c’est quand un visiteur ou une visiteuse laisse un commentaire (souvent très détaillé et passionné) sous un article, ou que cet article suscite des discussions sur un forum externe par exemple.
Laura Stéphan : Le Bleed, un va-et-vient émotionnel, sans hésitation ! Outre le fait que j’adore son titre, cet article a été un véritable défi à plusieurs niveaux : ce n’est pas toujours facile de “traduire” des émotions psychologiques ou les réactions que ces émotions induisent, car il faut être capable de les imaginer pour pouvoir les retranscrire fidèlement tout en les rendant compréhensibles sans se faire des nœuds au cerveau.
Malaurie : Pour PTGPTB pas encore, étant donné que je n’en ai fait que 2 pour le moment. Par contre, je suis super fière de plusieurs traductions que j’ai fait pour Slayage (je fais ma pub quand-même un peu hein)
Philippe : … La seconde ? Principalement car il s’agit de la dernière (en date)...
Qu'aimez-vous en tant que traducteur.trice de PTG ?
Loïc : une équipe virtuelle avec un sens de l’engagement pour l’association, des échanges sur des JdR mais aussi la façon de comprendre une expression ce qui donne aussi des pistes de réflexions sur la façon d’écrire en français ; le jeu de rôles et la traduction deviennent alors prétexte à l'écriture. Et il y aussi de temps en temps, l’opportunité de rencontrer des membres de l’équipe dans la vraie vie autour d’un verre ou d’un repas.
Laura Stéphan : Hmm… probablement la diversité de contenus à traduire / relire / lire ! Et l’équipe est vraiment très sympa, donc ça aide à garder la motivation et à participer de manière régulière.
Malaurie : Le fait de pouvoir choisir un article dans un pool très diversifié. Je pense qu’il y en a vraiment pour tous les goûts, et moi qui adore aborder les sujets sociaux liés à la pop-culture ou au monde “geek” en règle générale, je suis vraiment servie avec PTGPTB.
Philippe : lire des articles auxquels je n’aurai peut-être pas consacré de temps sinon. Traduire des textes amusants (à mon goût).
Que n'aimez-vous pas chez PTG ?
Loïc : à vrai dire rien. Parfois, le côté moine ermite et communication dématérialisée peut être frustrant car nous n’échangeons pas avec tous les membres mais bon, ce n’est pas lié à PTGPTB uniquement, c’est plutôt une tendance générale imposée par des contraintes géographiques et des disponibilités désynchronisées…
Laura Stéphan : Les relectures ; enfin, c’est chouette qu’il y en ait et d’apporter un regard extérieur sur une traduction pour contribuer à l’améliorer, c’est juste que j’aime pas juger le travail d’autrui à cause de mon manque d’expérience dans le milieu du JdR
#SyndromeDeLimposteur
Malaurie : J’aime moyennement les relectures car j’ai beaucoup de mal à définir ce qui est bon ou moins bon chez les autres traducteurs. C’est aussi parce que je manque énormément de temps, alors ajouter deux relectures à toutes les traductions que je fais déjà à côté de mon emploi peut s’avérer un peu trop en termes de charge de travail pour moi. Et comme le dit Laura, j’ai seulement une petite expérience en JdR donc je ressens parfois de la gêne avec le fait d’être bien moins calée que d’autres sur ce sujet.
Philippe : rien, mais le support informatique ne m’aime pas [Il aura fallu dix-sept (17, 10x1+1x7, seventeen) tentatives au rédacteur pour enregistrer sa première traduction (NdT)].
Abigail : Il a fallu que je me creuse la tête pour trouver. Mais j’ai trouvé. L’image qui a été choisie pour décorer le fond du site.
Je ne sais pas d’où ça sort, cette chaumière dans les collines, elle n’est pas repoussante loin de là mais… Qu’est-ce qu’elle fiche là ? Je me pose trop de questions pour la considérer avec sérénité. Qui habite ici ? Pourquoi ce ciel bleu d’un bleu trop parfait pour être honnête ? Ça cache quelque chose. Sans déconner, qui a eu cette très étrange idée d’illustrer l’archive des traductions francophones d’articles à propos du jdr ? J’comprends pô, et quand j’comprends pô, je dois me reconstruire.
Loïc, non seulement tu traduis mais tu es devenu Trésorier. Qu’est-ce qui ne va pas dans ta tête? ;)
Loïc : je devais rêvasser et j’ai levé la main sans comprendre la question…
Premièrement, j’apprécie PTGPTB et je souhaitais pouvoir contribuer un peu plus qu’au travers des traductions et des relectures. Après un jet de Sagesse réussi, je me suis proposé au poste qui venait de se libérer (je tiens à préciser que je n’ai pas poussé dehors le précédent trésorier qui m’a bien aidé lors du transfert). En plus, je trouve qu’il est toujours difficile de compléter le Bureau dans le tissu associatif. Je ne regrette pas mon choix.
Qu’attendez-vous de PTG ?
Loïc : la gloire tout simplement...
En réalité, j’aime ce côté de partage autour d’une même passion qui est si vaste, j’ai eu la chance de participer au jury du Défi 3 Fois Forgé de l’année dernière (participez !) ce qui m’a donné l’occasion d’échanger avec des personnes expérimentées sur l’écriture et la traduction en jeu de rôles. En résumé, je cultive ma curiosité grâce à PTGPTB.
Laura Stéphan : Découvrir des tas de choses sur le JdR au point d’avoir un jour le courage de me décider à participer à l’un d’eux ! Et pourquoi pas rencontrer IRL un max de membres de l’équipe !
Malaurie : Me faire la main sur la traduction, étant donné que je souhaite me reconvertir dans le milieu. Et en apprendre un peu plus sur le JdR puisque j’ai un groupe d’amis incapables de terminer la moindre campagne :D
Philippe : l’opportunité d’échanger fructueusement avec d’autres traductrices/-teurs.
Abigail : Je vais citer boiteusement la doc de FàQ de PTGPTB : grâce à nos interactions entre traducteur.ices et relecteur.ices, on progresse bien et rapidement dans la pratique des langues. La meilleure méthode pour m’améliorer à la fois en français et en anglais, c’est de me confronter à des gens qui ont des expériences tout à fait singulières avec les deux langues, c’est ça que j’attends de PTGPTB. En plus, c’est des dingues, parce que je crois que j’ai là des camarades qui parlent aussi d’autres langues ! M’ont l’air bien allumé.es pour apprendre autant d’idiomes, hé, c’est hyper difficile. J’admire.
Que dites-vous à nos lecteurs et nos lectrices qui envisageraient de nous rejoindre dans le partage au lieu de juste consommer ?
Loïc : rejoignez-nous ! comme nous le disons dans nos communications. C’est un peu de temps à consacrer chaque trimestre, mais n’hésitez pas car cela en vaut la peine : c’est la satisfaction de contribuer à étoffer le fameux site PTGPTB, découvrir plein d’auteurs et autrices, améliorer vos connaissances dans une langue étrangère, au sein d’une super équipe.
Laura Stéphan : Sautez le pas ! L’ambiance est géniale, on se marre bien et c’est toujours gratifiant de voir le fruit de son labeur être publié ! Promis, on ne mord pas, et en plus, vous aurez accès en avant-première aux prochaines publications de PTGPTB (enfin, celles sur lesquelles vous aurez participé en tout cas o-o)
Malaurie : Personne ne mord sauf si c’est demandé poliment…
Alors n'hésitez plus et signez chez nous : candidatureCHEZptgptb.fr
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