Gardez une trace de vos parties

Le titre de l’article de cette semaine était dans ma liste de choses à faire depuis des mois, mais je n’avais pas trouvé l’énergie de l’écrire. Et ce n’est pas sans raison : mes propres réflexions m’avaient conduite sur des chemins de plus en plus complexes, qui m’ont amenée à parler, de manière générale, du Jeu de Rôle en tant que Patrimoine Immatériel à la conférence (es) Alea Iacta Est et dans la revue (es) du même nom, où j’ai récemment publié un article scientifique (1) .

L’idée, comme toujours sur ce blog, est de produire du contenu accessible (je laisse la science à d’autres médias), mais maintenant que j’ai fini tout le reste, il est temps de reprendre l’idée principale, d’extraire la partie centrale de l’article et de la transformer en un nouveau billet qui vous rapproche du concept de documentation dans le Jeu de Rôle d’une manière plus pratique. Si les concepts plus techniques attisent votre curiosité, suivez les liens ci-dessus pour visionner la conférence ou lire l’article.

Le caractère éphémère du JdR

Le jeu de rôle est éphémère par définition. Activité fondamentalement orale, elle est générée par l’interaction entre les rôlistes qui y prennent part. Qu’il s’agisse d’un JdR grandeur nature, sur table, ou même asynchrone, les jeux commencent et se terminent et, bien souvent, leur souvenir ne subsiste que dans l’esprit des rôlistes. Et parfois, notre esprit nous joue des tours.

Si vous repensez à vos anciennes parties, leur souvenir s’est généralement estompé, surtout si vous jouez beaucoup et depuis longtemps : une scène, cette sensation grandissante à un moment précis, les larmes qui vous sont montées aux yeux lors de cette fin épique, ou cet air surpris sur votre visage lorsque votre MJ vous a révélé qui était le grand méchant. Le coup classique : les souvenirs non fixés (ceux que l’on raconte en regardant des photos, etc.) se perdent.

C’est pourquoi depuis quelque temps, notamment dans le milieu du GN, on réfléchit à la nécessité impérieuse de commencer à documenter tout ce que l’on fait, car l’art qui en découle est encore plus éphémère que pour le jeu de rôle sur table, puisque même le manuel de jeu ne subsiste pas. Le fait de m’intéresser encore plus au Jeu de Rôle sur table ces derniers temps m’a amenée à considérer le Jeu de Rôle, de manière générale, comme un Patrimoine Immatériel (je refais référence ici à la conférence et à l’article) : ce n’est pas le manuel de jeu qui est joué, mais bien la partie en elle-même, et cette dernière est souvent perdue à jamais.

Documenter le jeu de rôle

Lorsque je parle de documentation, je parle de tout ce qui nous permet de savoir à quoi ressemblait une partie et de la préserver pour l’avenir. Pensez à ces objets qui pourraient se retrouver dans un hypothétique futur musée du Jeu de Rôle (d’ailleurs, si quelqu’un a de l’argent, je serais heureuse d’y travailler comme conservatrice) : photos, fiches, journaux des MJ/rôlistes, livres dérivés, objets, accessoires, costumes, etc.

Lorsqu’il s’agit de documenter nos jeux, nous devrons évidemment nous adapter à leurs besoins spécifiques. En réalité, comme vous avez pu le voir, notre hobby lui-même a développé certaines techniques de documentation ; mais selon moi, le résultat est médiocre dans certains cas et peut poser problème, surtout pour le grandeur nature. C’est, par ailleurs, l’une des raisons qui m’ont poussée à créer ce blog il y a plusieurs années : documenter les GN qui se pratiquaient en Espagne et qui n’avaient pas grand-chose à envier à ce qui se faisait ailleurs.

Publier…

Les jeux créés

plein de livres de JdR étalés en vrac

Livres de JdR espagnols publiés ces dernières années. Collection personnelle de l’autrice

Dans le jeu de rôle sur table, la publication est la méthode traditionnelle pour documenter les jeux créés (et pas tellement ceux auxquels on joue). Nous y trouvons la publication de manuels de Jeu de Rôle, qui comprennent généralement des systèmes de jeu spécifiques, quelques définitions du vocabulaire, etc. Cela a permis de transmettre l’œuvre, mais aussi de transmettre la façon dont elle est jouée, du moins selon une certaine sous-culture du JdR. Ce phénomène n’a pas touché les GN jusqu’à récemment, même si, depuis peu, un effort est fait pour les publier et que certaines compilations internationales ont commencé à voir le jour en Espagne. Et j’espère que nous verrons bientôt des Grandeur Nature d’ici être également publiés, pas seulement en numérique.

Cela fait des années que j’essaye de pousser les créatrices de GN espagnols à publier leurs œuvres et à ne plus avoir peur de les mettre en ligne. Le Grandeur Nature est parfois difficile à transmettre, à mettre par écrit : pas tellement les fiches de personnages (ça, c’est facile), mais surtout les explications sur la gestion et l’expérience de jeu, surtout pour les parties de GN les plus longues. Mais c’est essentiel pour que nous puissions apprendre de tout le monde.

Je profite donc de l’occasion pour insister : publiez davantage ! (2) Que la publication soit courte ou longue, dans un format ou un autre, partagez ce que vous savez. Ce n’est qu’à ce moment-là que les gens sauront sur quoi vous travaillez.

Les parties jouées

Bien entendu, l’autre aspect que vous pouvez essayer de publier, c’est les parties jouées elles-mêmes. Une expérience qui diffère énormément des manuels. Comment publier une partie à laquelle j’ai participé ? Et je ne parle pas uniquement de l’enregistrer et de la mettre en ligne, ce dont je parlerai plus loin.

Ces dernières années, nous avons assisté à l’émergence de romans tirés non plus de l'univers des jeux eux-mêmes (un phénomène qui remonte à longtemps), mais des parties jouées par des personnes qui ne sont pas nécessairement liées à la création des JdR originaux. Dans la plupart des cas que je connais, les journaux de campagne des rôlistes sont récupérés et romancés. Cela perpétue l’expérience jouée au-delà du groupe du jeu. Et, même s’ils ne sont jamais publiés, ils restent disponibles pour les rôlistes qui y ont joué.

Je me souviens encore comment Janire, Sara et moi avons écrit 7 monstres, 7 héros, notre première longue campagne de La Légende des cinq Anneaux. Le texte n’a jamais été publié plus loin que quelques copies en dehors de notre petit cercle de jeu. Mais il est là, sur mon étagère, me rappelant la campagne qui m’a le plus marquée. Ma première campagne en tant que rôliste. Mais si vous êtes plus courageux, vous pourrez voir certaines de vos campagnes couchées sur le papier, comme le font Myriam Isern (es) ou Sara Ávila (es) [qui ont écrit et commercialisé des romans d’après des parties jouées (NdT)].

Bien sûr, le degré ultime de tout cela sont les produits transmédias qui ont émergé grâce au succès de la chaîne YouTube Critical Role, les séries télévisées de Netflix et les bandes dessinées. Ils racontent une partie de l’histoire déjà vue à l’écran ou de l’historique des personnages et donnent une dimension jamais atteinte auparavant à la campagne. Mais ça, c’est une autre histoire.

Tout ce qui se passe en coulisses

Enfin, vous pouvez également publier ce qui se passe en coulisses. Ce qu’énormément de gens appellent « théorie du Jeu de Rôle », qui ne vient pas du monde académique, mais qui compile en interne comment jouer, le vocabulaire, les techniques et astuces, etc. Je dois souligner ici l’effort que font des éditeurs comme Shadowlands (es) et HT Publishers (es) pour nous proposer des livres qui rassemblent tout cela, tout ce qui était habituellement limité au bouche-à-oreille ou aux forums / blogs Internet (3).

Souvenirs matériels

Souvenirs matériels du GN College of Wizardry 12, collection personnelle.

Les restes matériels que nous conservons après la fin d’une partie sont une autre manière de la documenter. Ou comme nous le dirions en archéologie : les vestiges matériels issus de notre pratique.

Lorsque nous décidons de les conserver, nous le faisons généralement pour deux raisons différentes. D’une part, le désir des participants eux-mêmes de se souvenir de ce qu’ont été leurs parties et leurs personnages, tant pour leur lien émotionnel avec ces vestiges que pour leur réutilisation future. Je parle ici des journaux de personnages, des lettres, des dés ou des pions eux-mêmes, etc.

D’autre part, il y a ce qui est conservé par les MJ, surtout lorsqu’ils ou elles font partie d’associations, d’entreprises ou de groupes de création. Ces éléments sont conservés dans le but de perpétuer ce qu’a été la création artistique elle-même : journaux de conception, accessoires collectifs d’un Grandeur Nature, costumes des PNJ, etc.

Dans les deux cas, le fait de conserver ces vestiges nous permet de garder en vie une part de ce qu’a été la partie et - outre leur utilité pour de futures recherches ou la conservation du Patrimoine Immatériel - c’est important à titre individuel : ce sont ces éléments qui vont fixer le souvenir de ce que vous avez créé. Chaque fois que vous les verrez, le souvenir remontera. Et cela a une valeur en soi.

[Et je me dédouane de toute responsabilité si vous vous faites virer de chez vous parce que vous avez gardé trop de choses xD (4)]

Photographie et vidéo

Croyez-le ou non, lorsque cet article m’est venu à l’esprit et a été ajouté sur ma liste de choses à écrire, j’avais l’intention de parler de l’importance des documents photographiques et vidéos dans les GN. Et nous y voilà, il a fallu du temps pour en arriver là. Ne me jugez pas (ou pas trop).

À de nombreuses occasions, si ce n’est la plupart, la seule trace qui reste d’un GN est composée de photos qui d'ailleurs ont généralement été prises par les participants eux-mêmes et sont donc éparpillées et difficiles à trouver. Ainsi, lorsque les archives du travail d’organisation disparaissent, que l’expérience devient brumeuse et si personne n’a écrit à son sujet, c’est la seule chose qui nous indique que le grandeur nature a existé.

Tout ce qu’il me reste de mon premier GN, ce sont cinq photos comme celle-ci (certaines de moins bonne qualité). Et mes souvenirs, bien sûr.

Outre la « classe » d’avoir des photos professionnelles, leur apparition dans le contexte du JdR Grandeur Nature a permis d’aller beaucoup plus loin. Grâce à l’amélioration des costumes et à l’utilisation de la photographie et des vidéos professionnelles, la documentation des GN a même atteint la presse internationale, comme ce fut le cas avec le phénomène du College of Wizardry.

Cette bande-annonce, issue du documentaire réalisé sur College of Wizardry, a changé la donne sur la scène internationale des GN. Elle a fini par faire les gros titres sur de nombreuses chaînes de télévision (y compris espagnoles !) et a ouvert la porte du Grandeur Nature à de nombreuses personnes. C’est ça, le pouvoir de l’image.

Nous l’avons également constaté dans un contexte national, à plus petite échelle ; la photographie professionnelle d’événements a permis au GN d’être pris en compte dans d’autres contextes : administrations publiques, festivals de littérature, congrès scientifiques, programmes éducatifs, etc. Et le fait est qu’une proposition attrayante, avec une jolie photo à l’appui, contribue grandement à la diffusion et à la suppression des barrières et des idées reçues sur ce loisir.

Par ailleurs, nous constatons que l’objectif de la documentation photographique est multiple :

  • documenter l’activité
  • avoir des images promotionnelles pour montrer ce que l’on a pu faire ou que l’on va refaire
  • graver dans le marbre les souvenirs des participants.

La seule chose à prendre en compte est que la photographie est généralement numérique, et que les photos peuvent facilement être perdues ; il faut donc être conscient de la façon dont elles sont sauvegardées, mais nous laisserons cela pour une autre fois (ou allez lire l’article mentionné plus haut xD) (5).

La Sed Roja [La Soif Rouge] (Monster Productions, 2022)

Hasta que la Mafia nos Separe [Jusqu’à ce que la Mafia nous Sépare] (Producciones Gorgona, 2022)

La Sirena Varada [La Sirène Échouée] (Somnia, 2022)

Harem soon Saat [Les Dernières Heures du Harem] (Muriel Algayres, 2017)

Black Friday [Vendredi Noir] (Terra Spezzate, 2016).
Des JdR grandeur nature où nous pouvons voir l’effet que peut avoir une bonne photo pour montrer la diversité de ce hobby.

Documentation interne

Évidemment, je ne pouvais pas terminer cet article sans mentionner la documentation interne produite par le créateur ou la créatrice sur son propre processus, que ce soit sous forme physique ou numérique :

  • journaux de conception (6)
  • feuilles de personnage
  • écrits générés pour les parties
  • documents de conception publics et privés
  • etc.

Tous ces éléments sont généralement conservés chez les orgas ou chez les créateurs et créatrices ; ils ne sont généralement pas publiés. Avec un peu de chance, une partie du système organisationnel sera montré lors d’une conférence ou dans un article, mais cela arrive rarement. Et c’est bien dommage, car c’est l’une des rares choses qui subsistent parfois du travail de création lui-même. Et, si nous voulons un jour étudier les processus créatifs, c’est un élément essentiel.

En réalité, c’est la raison pour laquelle j’essaye de tenir des journaux de conception publics de mes jeux (sur ce même blog) et d’encourager la publication des jeux, du matériel, etc. Car c’est la seule façon de tout conserver pour l’avenir. Mais je suppose que c’est une autre histoire (ou pas).

L’émission : enregistrement et révolution

Je vous jure que je ne voulais pas aborder le sujet dans cet article, mais je n’ai pas pu me résoudre à l'éviter. Je vais essayer de résumer brièvement : la révolution de l' Actual Play est en train de changer notre loisir de fond en comble. En ce qui concerne cet article, il faut dire qu’il s’agit d’un moyen pratique d’enregistrer les parties elles-mêmes, qui ne sont généralement pas écrites ni publiées, comme nous l’avons vu.

Capture d’écran d’une rediffusion du streaming de Critical Role.

Sans entrer dans les détails du phénomène Critical Role, ni dans tout ce qui est produit dans le panorama hispanique (exceptionnel et abondant), je veux faire une remarque à ce sujet : c’est le seul processus de documentation qui modifie  le processus à la racine, en y introduisant un public, ce qui change la relation entre les joueurs et joueuses. Ce n’est ni bon ni mauvais, mais cela transforme le média à bien des égards, comme je l’explique dans l’article et la conférence susmentionnés (7).

Conclusion : au boulot !

J’espère que mes réflexions sur les différents types de documentation dans le jeu de rôle vous ont amené à réfléchir sur la façon dont vous gardez des traces de vos jeux, sur ce qui subsiste une fois que notre campagne est terminée et sur la façon dont la forme d’art ou de divertissement que nous avons créée au fil du temps s’estompe dans nos esprits. Si c’est le cas, vous vous demandez probablement ce que vous pouvez faire pour améliorer la documentation de vos partie :

  • Documentez ce que vous faites : tenez des journaux (en ligne, sur papier, etc.), conservez les documents de création et gardez des copies et sauvegardes de toute la documentation interne.
  • Osez publier vos travaux. Cessez de croire que vous n’êtes pas à la hauteur. Cela peut se faire en ligne, ne vous inquiétez pas : allez-y !
  • Participez à des blogs et autres médias similaires (conférences, etc.), racontez les trucs sympas que vous faites et que personne d’autre n’a vus. Faites en sorte qu’il y ait une trace de votre travail.
  • Créons ensemble des archives en ligne espagnoles (il en existe pour les jeux de rôle sur table, mais ceux pour le Gn ne sont pas très actifs). Partageons-les. Améliorons notre œuvre. Contribuons à la sauvegarder.

Et comme je trouve que la fin de mon article dans la revue Alea Jacta Est résume tout ce que j’ai à dire sur le sujet, je la copie ici. Si vous voulez en savoir plus, vous savez où vous pouvez le lire.

Que cet hymne à l’union des efforts multidisciplinaires conclue cet article. Le jeu de rôle commence à être considéré comme l’une des pratiques culturelles sans lesquelles la culture pop ne saurait être comprise au cours des prochaines années - il suffit de voir comment il influence la production dans d’autres domaines, tels que le cinéma - tout en devenant une forme d’expression artistique à part entière.

Les premières avant-gardes ont changé l’art sans que personne à l’époque ne s’aperçoive de l’impact qu’elles allaient avoir ; il en a été de même avec le phénomène punk, et cela commence à se produire avec le JdR. Agissons avant qu’il ne soit trop tard.

Comme toujours, si vous avez aimé mon travail, j’aimerais beaucoup que vous me payiez un café !

Article original : La documentación en rol

Sélection de commentaires

@AlbalLollipop

Je maintiendrai toujours qu’il n’y a rien qui m’énerve le plus que de finir une partie sans avoir de photo ou vidéo pour m’en souvenir. C’est pour ça que j’ai acheté un appareil photo et que j’ai moi-même commencé à prendre des photos des parties de Grandeur Nature. C'est important d'avoir des souvenirs de partie.

@J_del_Desierto

L’article est très bien, mais j’ai l’opinion inverse : vive l’art éphémère ! À bas la tyrannie des photos ! Cultivons la mémoire évanescente ! Mort à la Sirène échouée !

@Octal0_J (réponse à J_del_Desierto)

Je trouve que c’est bien lorsque c’est un choix artistique délibéré, et ce n’est généralement pas le cas. Si la proposition prévoit qu’elle soit éphémère et non documentée, soit. Mais il est toujours nécessaire de conserver une trace de ce qui s’est passé, et quand.

(1) NdT : Cet article est une synthèse de celui publié dans la revue Alea Jacta Est, où l’autrice analyse, dans son introduction, le JdR en tant que Patrimoine Culturel Immatériel (PCI) :

  • Tous les jeux sont du PCI, donc le JdR en fait partie ;
  • Le JdR constitue une forme de sous-culture wiki (et les rôlistes en sont conscients) ;
  • La pratique du JdR change de table en table, même avec les mêmes livres de base ;
  • Les livres de base ne suffisent pas à transmettre la pratique entière du JdR : il faut y jouer pour finir de comprendre de quoi il s’agit.
  • Si les seuls témoignages qui restaient du JdR étaient les accessoires, comme les dés, les archéologues du futur ne pourraient pas comprendre réellement de quoi il s’agit. [Retour]

(2) NdT : Dans l’article publié dans Aléa Jacta Est, l’autrice précise que la plupart (sauf quelques exceptions, comme Aquelarre grog) des JdR sur table espagnols édités ne l’ont été qu’à partir des années 2010 : ceux qui ont été joués avant sans être sortis dans le commerce sont donc irrémédiablement perdus aux yeux des historiens.nes qui souhaiteraient avoir accès à des sources écrites sur ce sujet (et qui donc n'ont que des témoignages plus tardifs à se mettre sous la dent). Il y est aussi question des JdR asynchrones (par forum, par exemple), encore moins édités que les GN. [Retour]

(3) NdT : En France, nous pouvons penser à la gamme Sortir de l’Auberge de l’éditeur Lapin Marteau. [Retour]

(4) NdT : En effet, toujours selon l’article de Aléa Jacta Est, les objets gardés en souvenir ont tendance à finir à la poubelle au bout d’un moment, ou sont donnés à quelqu’un d’autre, ce qui empêche de comprendre leur utilisation dans le contexte d’une partie en particulier.. [Retour]

(5) NdT : En particulier, selon cet autre article, des photos ont été perdues à jamais car uploadées sur des pages web qui n'existent plus. [Retour]

(6) NdT : un exemple de journal de création de JdR, écrit lors d'un concours : Les Filles de l'Exil, le making-of ptgptb [Retour]

(7) NdT : Dans Aléa Jacta Est, l’autrice remarque trois changements majeurs liés aux Actual Plays :

  • Les parties sont plus courtes - ce qui est en fait plutôt lié au JdR en ligne qu’aux Actual Plays en particulier.
  • Il peut y avoir un processus de post-production: musique, effets de son, montage, générique…
  • La présence de public oriente le choix du JdR à présenter, qui doit être attrayant ; ou il est possible qu’il y ait un financement de sa part. [Retour]
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